Déclaration/Surveillance

Déclaration

Les cas de paludisme d’importation ne sont pas à déclaration obligatoire en France métropolitaine mais font l’objet d’une surveillance via un réseau de correspondants hospitaliers (cf paludisme d’importation).
Le paludisme autochtone est inscrit sur la liste des maladies à déclaration obligatoire auprès de l’ARS de la région où le diagnostic a été réalisé via le formulaire CERFA 12203, tout comme le paludisme d’importation dans les départements d’outre-mer avec le formulaire CERFA 12204 (cf CNR de Guyane).
Dans le cas du paludisme autochtone, les prélèvements ayant permis le diagnostic doivent être transmis au CNR du paludisme pour expertise.

Paludisme d’importation

Pour les correspondants hospitaliers du CNR, les cas de paludisme d’importation (accès simple et accès grave) sont à déclarer sur la base sécurisée à accès réservé aux correspondants : Accéder au site

Les prélèvements sont à adresser à l’hôpital Bichat ou à l’hôpital de la Timone.

Paludisme grave 

Les isolats des paludismes graves sont à envoyer en parallèle à l’hôpital Bichat/hôpital de la Timone et à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière.

Paludisme autochtone hors Guyane et Mayotte

Le paludisme autochtone est inscrit sur la liste des maladies à déclaration obligatoire auprès de l’ARS de la région où le diagnostic a été réalisé via le formulaire CERFA 12203

Les prélèvements sont à envoyer à l’hôpital Bichat.

Paludisme autochtone en zone d’endémie (Guyane/Mayotte) 

Les cas de paludisme en Guyane et à Mayotte sont à adresser au CNR de la Guyane (cf CNR de Guyane)


Surveillance

Une activité de surveillance des patients traités par artesunate dans le cadre d’un paludisme grave et de la résistance à l’artesunate est réalisée dans les centres du CNR du paludisme.


Demandes d’expertise

Dans le cadre de ses missions, le CNR du paludisme peut aider les biologistes pour le diagnostic du paludisme ou participer à la réactovigilance des tests de diagnostic, particulièrement dans le cas de résultats inattendus ou discordants avec les tests de diagnostic rapide immunochromatographique, les LAMP PCR…. Le CNR peut également confirmer un diagnostic d’espèce difficile ou rare (P. knowlesi par exemple).
Après avoir pris contact avec un des laboratoires du CNR, vous devrez expédier le prélèvement sanguin ayant permis le diagnostic : cf modalités d’envoi.

En cas d’échec thérapeutique (rechute après un traitement antipaludique bien conduit sans nouveau voyage en zone d’endémie), le prélèvement peut être adressé au CNR du paludisme, laboratoire de Bichat, pour expertise et recherche de la résistance aux antipaludiques : cf modalités d’envoi.