Diagnostic/Traitement

Diagnostic

Le diagnostic du paludisme repose sur des techniques microscopiques, immunochromatographiques et de biologie moléculaire. Un frottis négatif seul n’élimine pas le diagnostic de paludisme. Pour rendre une recherche de paludisme négative, il est impératif de réaliser une goutte épaisse, un QBC ou une technique de biologie moléculaire rapide. Si une de ces techniques n’est pas réalisée dans le laboratoire, le prélèvement est à transmettre à un centre expert.
Pour plus d’informations, voir les recommandations.

diagnostic paludisme

Traitement

Accès palustre simple

Les recommandations de prise en charge d’un accès palustre simple ont été mises à jour en 2017. Le traitement d’un accès palustre simple à Plasmodium falciparum repose sur la prise d’un dérivé à base d’artémisinine en association avec une molécule antipaludique partenaire (luméfantrine dans le cas du Riamet®, pipéraquine dans le cas de l’Eurartesium®).

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ACT : combinaison à base de derives de l’artémisinine
A/PQ : Arténimol-Pipéraquine
A/L : artéméther-luméfantrine

Accès grave

Depuis 2013, la première ligne de traitement d’un accès palustre grave repose sur l’artesunate, administrée par voie intraveineuse (voir le document).

Un relai par un traitement oral (Riamet® ou Eurartesim®) est à envisager après 3 doses d’artesunate minimum (voir le document).

figure-3.2